La malédiction Grimm (R)

La malédiction Grimm
Polly Shulman



Elizabeth peine à se faire des amis dans son nouveau lycée. Alors quand son professeur d'histoire lui propose un job dans une bibliothèque, elle se dit que ce sera l'occasion de faire de nouvelles rencontres.
Mais le Dépôt d'Objets Empruntables de la Ville de New-York n'est pas une bibliothèque ordinaire. Dans cet établissement, tout le monde peut emprunter des objets divers : du simple service à thé à la perruque de Marie-Antoinette en passant par le célèbre chapeau de Lincoln ou le jeu d'échec. Mais la bibliothèque possède aussi des collections plus étonnantes comme la collection Grimm, une collection contenant les objets magiques qui ont inspiré les contes de fée : les bottes de sept lieues, le miroir de la belle-mère de Blanche-Neige ou encore, des bouteilles contenant de méchants génies.
Mais des objets de cette collection magique disparaissent et un gros oiseau rode autour de ses gardiens. Quand Anjali, l'amie d'Elizabeth, disparait à son tour, enlevée par le voleur, elle ne peut s'empêcher de partir à sa recherche. Aidée par Marc, le talentueux basketteur et petit-ami d'Anjali, Aaron, un autre garçon qui travaille au Dépôt, et Jaya, la petite sœur de la jeune fille, elle se lance sur la trace de son kidnappeur, mêlant la magie à la haute-technologie.
  
Ce livre est plutôt entrainant et se lit très facilement. Je trouve les principes du Dépôt et du thème des contes intéressant mais, cependant, l'intrigue n'est pas bien complexe. Les personnages aussi manquent peut-être un peu de profondeur. Je garde quand même un avis positif sur ce roman, avalé d'une traite.

Édition : Bayard Jeunesse
Genre : Roman fantastique

Nombre de pages : 496

Une collection étonnante :
     Je flânai, ouvrant des meubles de rangement et jetant des coups d’œil à l'intérieur, en prenant soin de ne toucher à rien. Je découvris un tas d'objets hétéroclites : des couteaux, des peignes, des lacets, des cannes, des lampes et des bouteilles. Toutes sortes de coquilles : d’œufs, de fruits à coque, de coquillages. Une armoire entière remplie de balles, principalement en or, mais aussi en bois, en caoutchouc, ou en pierre rouge, noire ou bleue. Des robes taillées dans des tissus en cuivre, en argent et en or ; des robes parsemées de pierres brillantes, d'autres en écailles de poisson, en plumes ou en peaux d'animaux que je ne pus identifier. De nombreux objets allaient par trois, dans différentes combinaisons : un objet en cuivre, un en argent et le troisième en or ; ou un en laiton, un en argent et le dernier en or ; ou encore, un en argent, un en or et un pailleté de diamants. Des boites. Des cages minuscules. Un four presque aussi imposant que le plus grand monte-charge, capable de contenir un enfant de taille moyenne, et qui donnait la chair de poule.

Une mystérieuse menace :
     Derrière la lucarne, il y avait bien une forme sombre, mais il était difficile de la distinguer sur le ciel de soir. En revanche, nous discernions clairement un bec crochu et d'énormes yeux jaunes. Puis, battant de ce qui ressemblait à des ailes géantes, la chose disparut.
     Je m'aperçus que je tremblais.
     - Waouh, ça, c'est ce qu'on appelle un oiseau gigantesque ! s'écria Marc d'un ton paniqué. Ça va, Anjali ?
     - Oui. Je suis juste effrayée.
     - Il n'est pas question que tu rentres chez toi seule, décida-t-il. Je vais te raccompagner.
     - Marc, tu n'en as pas le temps !
     - Moi, si, affirma Aaron.
     Je remarquai que personne ne proposait de me raccompagner, moi.
     - Vous pensez que cet oiseau poursuit Anjali ? demandai-je.
     - C'est possible ; elle l'a déjà vu une fois, répliqua Marc.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire